Motion, locoMotion, éMotion, comMotion

Motion

Du latin motio « mouvement », l’emploie en anglais de l’ancien français motion, se réfère au traitement du mouvement dans des techniques cinématographiques (slow motion) ou des logiciels de traitement d’images.

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Psychogéographie et représentations_01

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Toute nouvelle théorie génère immédiatement de nouvelles représentations et la psychogéographie s’y est très brillamment employée dès ses débuts. Le document fondateur, « La fin de Copenhague », réalisé en 1957 par Guy Debord et Asger Jorn aux éditions Bauhaus Imaginiste, constitue la première tentative et s’impose comme document charnière dans l’histoire du design graphique.
La pensée psychogéographique n’est ni linéaire ni discursive, et il convenait donc de produire un ensemble qui en reprenne les principales caractéristiques : après, selon la légende, une beuverie mémorable, Debord et Jorn vont bouleverser jusqu’à la méthode de production. La feuille d’imprimerie est directement conçue comme un espace unitaire sur lequel Jorn répand ses couleurs et le noir, texte et images, est surimprimé sur le tout (Voir le recto-verso reconstitué ci-dessous)

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Une fois les pages remises dans l’ordre de l’imposition nécessaire pour l’impression, des collisions imprévisibles se font entre images, textes et surimpressions, de nouvelles significations, de nouvelles associations, émergent du chaos en gardant intact l’esprit de rupture du départ.
Ce document emblématique marque un tournant dans l’évolution des représentations « cartographiques » et sa dimension unitaire a profondément marqué l’histoire du design : refus de la linéarité, primauté du poétique sur le lisible, globalisation visuelle et cette nouvelle approche a massivement bouleversé les codes de lecture habituels.

Le walkscape et sa pratique sont pour beaucoup influencés par la psychogéographie et demandent donc de nouvelles méthodes, sensibilités, structurations pour rendre compte de leur activité. La longue tradition de déconstruction du lisible et l’accession à de nouveaux codes s’inscrit dans la tradition initiée avec les Chants de Maldoror et poursuivie par Dada, les surréalistes et les lettristes qui ont mis à mal les carcans du langage, y compris celui des images, pour arriver à imposer un nouvel ordre : celui de la subjectivité.

Psychogéographie ou l’anti-promenade

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Walkscape et psychogéographie ont beaucoup à voir ensemble, donc retour à un texte fondateur de la psychogéographie, publié dans la revue Les lèvres nues n° 6, à Bruxelles en 1955. Le texte est de Guy Debord, et fonde la critique situationniste de la ville. Dans le vaste projet de l’IS de transformer le monde, la vie, et de lutter contre l’ennui du paysage urbain, le fonctionnalisme général alors dominant et la rationalisation de l’espace, ce texte pose les bases d’une méthode d’analyse urbaine. Retour à une subjectivité assumée et revendiquée, pratique et buts de la « dérive », réintroduction du sentiment dans la cartographie, représentations poétiques, toute la démarche permet un diagnostic territorial nouveau destiné à réenchanter l’urbain, permettre de nouvelles appropriations de l’espace collectif. Basée essentiellement sur la marche, conçue comme une temporalité active, cette méthode n’a rien perdue de son actualité et le walkscape y puise de nombreuses racines.
Texte intégral

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Marche-Arrêt

Théoricien de la marche comme pratique esthétique, l’architecte Francesco Careri développe le principe du « walkscape » au début des années 2000, une dizaine d’années plus tard, il propose une nouvelle théorie le « stopscape » .

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Ici Houston, ça marche!

Une présentation de la marche artistique par Carrie Marie Schneider.

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