La verrue habituelle des paysages contraints. Le piéton est par nature indiscipliné, impatient et ne supporte pas le détour : considéré comme stupide et rebelle par le code, il convient de bien l’encadrer. Ce petit signe vient souvent forcer l’attention du walkscapeur et signale involontairement tous ces endroits magiques où plus rien n’est prévu, ces vides interstitiels où tout peut arriver, y compris le rien et le vide intégral. Derrière le panneau, plus de civilisation, plus de confort, la guerre de tous contre le piéton se déploie, l’aventure est totale, no prisoners derrière l’étendard de l’automobile.